“in petto”

de l’italien « in petto » (1° dans la poitrine, 2° en secret),
lui-même du latin « in pectore » (dans la poitrine, au sens de : « dans le secret du cœur »)

                                 

« in petto interno», est le prolongement, pour les salles, du spectacle de rue « in petto ».
Forme théâtrale qui trouve ici son écriture au plateau, ainsi qu’un développement plus approfondi des thématiques abordées.

 

                                

Poème absurde.
Tableau musical, bancal et tragicomique.
Deux clowns errants trimballent une carriole, tantôt logis, loge, promontoire.
Condition existentielle, aux conséquences inévitables, la carriole bascule, faisant vaciller leurs certitudes.


Comment survivre quand le monde s’écroule perpétuellement sous nos pieds ?


C’est dans la précarité d’une quête d’équilibre que les deux personnages, trouveront un arrangement, un compromis suspendu afin de poursuivre la route, mais surtout le spectacle de leur vie, quoi qu’il arrive.

La recherche d’une zone de jeu tragi-comique plonge les personnages dans des situations aux échos existentialistes.
Fondamentalement inadaptés, poétiquement incorrects, ces deux clochards célestes se voient destinés à la dépendance réciproque, et s’inscrivent dans la non-narration de vies presque Beckettiennes. 

Fatalement absurde, « in petto » tutoie l’état d’être, et de ne pas être autour d’une maison-monde bancale.

Accompagnements Dramaturgie : Jeannine Gretler
Interventions jeu clownesques : Christine Rossignol, Amanda Kimble, Tom Roos, Carina Bonan